Enfants et les Monuments, entre la fin du Moyen Âge et la début du 17ème siècle
Primary tabs
Dans les églises anglaises, les monuments ou mémoriaux d'enfants étaient extrêmement rares ceci avant la fin du 18ème siècle et au début du 19ème. De temps en temps au 16ème siècle, on peut trouver un tombeau d'enfant parmi l'aristocratie, comme celle de la "Le Noble diablotin" ("the Noble Impe"- en anglais) dans l'église Sainte-Marie à Warwick, mais autrement, les monuments construits pour enfant proprement dit, ne semblent avoir été nécessaire.
Cependant, on remarque que vers la fin du 14ème siècle, les monuments en laiton représentent occasionnellement les enfants du défunt en effigie de petite taille, parfois avec leurs noms aux pieds de la personne décédée, ou bien sur les tombeaux funéraires et encore sur les parois de monuments mémoriaux. Les enfants peuvent aussi être représentés comme pleureurs sur les bas côtés des tombeaux funéraires et au bas d'un monument. Dans la plupart des cas, la représentation d'enfant est stéréotypée avec peu d'égard pour l'individualité, et leur nom sur le monument ou sur le laiton est principalement inscrit pour célébrer les espoirs dynastiques des familles. Quand l'individualité est exprimée, c'est pour indiqué la position officielle de l'enfant ou bien son occupation.
Après les 16ème et dès le début du 17ème, les enfants morts dans leur petite enfance sont parfois représentés dans leur robe de baptême leur servant de linceul et placés à côté de la mère, particulièrement si celle-ci était morte en couches.
En France, une des plus anciennes tombes dans le style de la Renaissance française est celle des enfants de Charles VIII de France et d'Anne de Bretagne dans la cathédrale de Tours (1506).