William de Mortimer la Zouche

William de la Zouche Mortimer, †1337, était le second mari d'Eleanor de Clare. Elle avait fait faire les fenêtres du choeur peu de temps après la mort de son époux. Le premier mari d'Eleanor était Hugh Despenser le jeune, le favori d'Edouard II. Hugh fut exécuté à Hereford après la déposition d'Edward II.

William enleva Eleanor du du château de Hanley après sa liberation de la Tour de Londres en 1329. Les deux furent poursuivis par le régent Roger Mortimer et Eleanor fut de nouveau emprisonnée dans la Tour et ses terres confisquées en attendant un versement de 50,000 livres d'amende. Après la chute de Roger Mortimer, Eleanor et William ont été graciés par Edouard III. Cependant, en 1331, Sir John Grey de Rotherfield affirma que de Zouche avait enlevé Eleanor contre sa volonté et que Eleanor était sa femme. Edouard III, avait confirmé que le mariage de William et Eleanor et celui ci etait légal. L'année suivante, John Grey de Rotherfield et William I en sont venus aux mains sur cette question devant la présence d'Edward. Durant le parlement de septembre, le baron pris le parti de William.1

En 1326 lors de l'envahissement de l'Angleterre par Isabelle de France et Roger Mortimer accompagmés du jeune Edward, William resta fidèle à Edward II. C'est seulement qu'après l'exécution de Hugh Despenser le Vieux qu'il épousa la cause d'Isabelle et son fils.2

En 1330, Edmund, comte de Kent, à qui on avait fait croire que son frère, Edward II, avait survécu aux événements de 1327, était toujours enprisonné au château de Corfe. Roger Mortimer avait arrêté et exécuté Edmund pour trahison. Une liste de 40 personnes à mettre aux arrêts, fut rédigée par Roger Mortimer, y compris William I, parce qu'il avait été mentionné fréquemment durant la confession d'Edmund.3 Les 40 autres avaient été censés d'avoir été les principaux partisans d'Edmund.4 A la suite de l'exécution de Mortimer et de sa confession disant qu'Edmund avait été exécuté illégalement, William demanda que les accusations qui ont été faites contre lui soient abandonnées. De ce fait, if fut acquitted.5

• 1. Phillips, S. Edward II. Yale English Monarchs Series (Yale University Press, 2011). p140.
• 2. Phillips, S. Edward II. Yale English Monarchs Series (Yale University Press, 2011). p44.
• 3. Mortimer, I. Medieval Intrigue: Decoding Royal Conspiracies. (Continuum Publishing Corporation, 2012). p157.
• 4. Phillips, S. Edward II. Yale English Monarchs Series (Yale University Press, 2011). p88.
• 5. Mortimer, I. Medieval Intrigue: Decoding Royal Conspiracies. (Continuum Publishing Corporation, 2012). p167.