L'allée Nord, cathédrale d'Orléans

Galswinthe mar, 06/05/2012 - 12:06
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Jeanne entend les voix

 

Ces 5 vitraux font partie d'une série de 10 fenêtres relatant la vie de Jeanne d'Arc. Ils font partie d'une commission de Jacque Galland et d'Esprit Gibelin pour la cathédtale d'Orléans en France.

 

Les panneaux représentent Jeanne en 1424 lors de sa première vision. En 1420, le traité de Troyes, signé entre Henri V d'Angleterre et Charles VI de France reconnaissait Henri d'Angleterre comme étant le successeur de Charles VI, déshéritant ainsi le Dauphin Charles, le future Charles VII et mettant en cause l'avenir de la France. Cette scène montre Jeanne à l'âge de 12 ans dans les champs autour de Domrémy, appelée par saint-Michel, sainte Catherine et sainte Marguerite d'Antioche, à chasser les Anglais hors de la France.

 

Jeanne se rend à Chinon

 

Le 12 Février 1429, Jeanne, âgée de 16 ans, fait une prédiction au commandant de la garnison de Vaucouleurs, le comte Robert de Baudricourt. Elle lui déclare que les forces françaises ont subi une défaite près d'Orléans. Cette prédiction était correcte, une petite force d'archers anglais avait réussit à imposer à la force française et écossaise qui était cependant plus importante, une défaite à la bataille de Rouvray, connue aussi sous le nom de la 'Journée des Harends'. Cette prévision convainquit Baudricourt qui accepta de lui donner une escorte pour se rendre à la cour royale de Chinon.

 

Jeanne reconnaît Charles

 

En arrivant à Chinon, aidé de ses voix, Jeanne, bien qu'elle n'ait jamais vu le roi auparavant, reconnut le roi Charles, qui s'était caché parmi ses courtisans. Jeanne déclara que Dieu l'avait envoyée pour délivrer la France de ses ennemis. La fenêtre montre Jeanne à genoux devant Charles avec un ange en arrière-plan.

 

Entrée dans Orléans

 

Charles envoie Jeanne à Poitiers pour être examinée par les membres du clergé pour savoir si elle était vraie dans ses croyances. Ayant eu satisfaction qu'elle l'était, Charles donne son accord pour que Jeanne mène une armée de 5000 hommes pour venir au secours d'Orléans assiégé. On donna à Jeanne un cheval blanc, on lui fit une armure sur mesure et une bannière dont l'image était celle du "Salvator Mundi". Le 29 avril, Jeanne arrive sur les lieux avec une petite force. Elle traverse la Loire et rentre dans Orléans, le reste de l'armée arrivera les jours suivants. La fenêtre ci-dessus montre Jeanne en parade le matin après son arrivée dans la ville.

 

Les attaques contre les Tourelles

 

Dès le 4ème jour de mai, le reste de la force de secours entrèrent dans Orléans et commencèrent à reprendre les positions fortifiées que les anglais détenaient. Le dernier bastion était une passerelle fortifiée appelée les Tourelles qui se trouvait à l'extrémité sud du pont sur la Loire. Les Français attaquèrent cette dernière position anglaise le matin du 7 mai. Ce jour là, Jeanne fut atteinte d'une flèche au moment où elle essayait d'escalader les murs. Elle dut quitter la bataille pour penser sa blessure. Vers le soir, l'assaut sur les Tourelles allait être annulée, mais Jeanne persuada les commandants de poursuivre leur attaque. La tradition veut qu'à ce moment là Jeanne leur dit: «Je vais toucher les murs avec ma bannière et vous entrerez dans le fort.".Quand sa bannière approcha des Tourelles, ce geste sembla avoir donner du courage et de l'élan aux forces françaises pour tenter l'assault finale des Tourelles. L'armée française réussit à perser les fortifications ennemies.

 

Le lendemain, les assiégeants anglais quittèrent Orléans.